Avr 022013
 

Voici un schéma ultra-simple pour réaliser un oscillateur avec 2 transistors.

osc_transistors_001

T1=T2=BC337 ou BC547 ou autre transistor NPN ordinaire comme le 2N2222
R1 et R4 et doivent être petits devant R2 et R3 mais suffisamment grands pour ne pas bruler les jonctions des transistors.
R2 et R3 doivent au moins être double de R1 et R4 pour ne pas écraser l’effet de commutation de capacités.

La fréquence du circuit est donné par la combinaison de deux temporisations : 1 pour chaque état

Tempo1 = R2 * C1 * ln(2)
Tempo2 = R3 * C2 * ln(2)
F = 1 / (Tempo1+Tempo2) = 1/( ln(2) * ( R2*C1 + R3*C2 ) )

Principe de Fonctionnement :

Prenons comme hypothèse qu’a un certain moment, C1 est déchargé (Uab=0) et que C2 est chargé à de façon a ce que Udc=+Vcc.
(Nous verrons dans un second temps comment on en arrive à cet état.)

Dans cet état, T2 est saturé par le courant traversant R1 et chargeant C1.
Cela fait que le point D est à sensiblement 0V (T2 est passant) et donc que le point C est donc a environ -Vcc via C2.
Il s’ensuit que T1 est bloqué (tension de base négative).
C2 se décharge progressivement via R3.

Le courant traversant R1 charge rapidement C1 en alimentant T2 jusqu’a ce que Uab atteigne Vcc. A ce moment là, le courant diminue et T2 tends à se bloquer.
Pendant ce temps, C2 se décharge (plus lentement) via R3
Quand la tension Udc s’annule, C1 a déjà atteint Vcc depuis quelques temps. Un courant commence à apparaitre sur la base de T1.
T1 devient passant ce qui entraine la baisse du potentiel A à une valeur proche de 0V et par là même celui de B à une valeur négative proche de -Vcc.
Cela finit immédiatement de bloquer T2.

Nous somme là dans l’état inverse de l’état initial.
Selon un raisonnement symétrique, C2 se recharge rapidement via R4 tandis que C1 se décharge plus lentement via R2.
Quand la tension Uab s’annule, C2 a déjà atteint Vcc depuis quelques temps. Un courant commence à apparaitre sur la base de T2.
T2 devient passant ce qui entraine la baisse du potentiel D à une valeur proche de 0V et par là même celui de C à une valeur négative proche de -Vcc qui bloque immédiatement T1.

Nous sommes revenu à l’état initial.
La boucle peut recommencer.

Maintenant comment en arrive-ton à cet état initial ?
La réponse est simple : à la mise sous tension les deux condensateurs sont déchargés et il existe un courant de charge via R1 et R4 qui rend passant les 2 transistors, lesquels devraient normalement abaisser les potentiels A et D ce qui forme une réaction négative. Cependant, dans ce circuit symétrique, il y aura toujours un déséquilibre entre les deux branches (capacité des condensateurs jamais identique et surtout écart de gain des transistors qui est naturellement assez important. Un des deux transistors va donc davantage bloquer l’autre et le cycle s’amorce.
Note : Il existe certainement des valeurs de de C et R pour lesquelles le circuit reste en équilibre stable, en particulier pour les fréquences élevées.

Générateur de tonalité

En général on veut un rapport cyclique de 1/2 ce qui fait qu’on prends C1 = C2 et R2 =R3

On a donc F = 1 / (2*Tempo) = 1/( 2 * ln(2) * R2*C1 )

Pour augmenter la fréquence on a donc le choix entre diminuer R2 ou C1 ou les deux.
Cependant R2 doit rester nettement supérieure à R1 laquelle ne doit pas être trop faible pour éviter de bruler les transistors.
Pour les basses fréquences, éviter de monter R2 trop au delà de 100k ohm car les fuites des condensateurs ne seraient plus négligeables.
C1 va de plusieurs milliers de microfarads à quelques nanofarads mais si on veut une fréquence assez stable, il vaut mieux éviter de descendre en dessous de 10nF.
Le montage est facilement perturbé par (ses propres) rayonnements électromagnétiques. On aura intérêt à minimiser au maximum les longueurs de fils entre les composants.

Nov 172012
 

Ce matin, mon écran Samsung 2233RZ s’est éteint.
J’ai abord cru a un problème de carte graphique, puis à un problème de câble mais en éclairant l’écran avec une lampe puissante, l’image apparaissait sur la dalle.
Le rétroéclairage ne fonctionnait plus que faiblement et seulement pendant environ 1 seconde et après l’allumage (mise en sécurité).

Après démontage de l’écran, (difficile à cause de saloperies de clips en plastiques dont la plupart se sont cassés (bravo samsung, les vis sont trop chères ? ou est-ce une intention délibérée de rendre le truc non-réparrable ?) Je constate que l’écran est en 3 parties: La dalle, une carte ‘logique’ et une carte d’alim qui comprends l’inverter du rétroéclairage.

Première inspection : Le PCB est un peu marron par endroits, ce qui prouve que même si ça n’est pas forcément la cause de mon problème, la machine est mal conçue et il y a des point trop chauds.
Étonnement, les condensateurs (marqués max 120°C) sont en parfait état (apparent) alors que la bakélite brunit à des températures plus élevées. Par précaution, je les change. mais le problème n’est pas résolu. La secondes pièce suspecte est la puce de mosfets au dos de la carte. Cependant, je remarque qu’une seule des deux lampes à cathode froide fonctionne alors que le transformateur n’a qu’un seul enroulement primaire et 2 secondaires.
J’ai inversé le branchement des deux lampes, visiblement, ce n’est pas un défaut de la lampe.

J’ai donc supposé un composant claqué (problème d’isolement) dans les sécurités et la boucle de feedback.
J’ai donc déconnecté les composants reliant la HT à la boucle de feedback (varistors 3kV et 6kV). Sans aucune amélioration.

Faute de meilleure piste j’ai donc fini par dessouder le transformateur.
Sur les premiers tests, il semblait marcher : pas de fil coupé : 0.3 Ohm pour le primaire et environ 1 kOhm pour les enroulement secondaires.

Je l’ai donc testé en mettant de petites lampes au néon sur les secondaire et en envoyant quelques pulses au primaire. Les deux lampes marchaient. Ne comprenant pas, j’ai ressorti une vieille cold-cathode que j’avais récupérée dans un vieil écran et la surprise. L’enroulement suspect ne produit qu’une très légère luminescence à l’extrémité alors que l’autre enroulement fait flasher tout le tube. C’est donc bien le transformateur HT qui a un enroulement de mort. J’imagine qu’il y a un défaut d’isolement dans le transfo qui réduit sa tension de sortie à quelques centaines de volts plutôt que quelques milliers. C’est quand même étrange que cet enroulement ne soit pas franchement coupé ou en court-circuit (résistance ohmique similaire à l’autre) mais révèle un défaut à l’usage.
Je ne saisis pas non plus comment une pièce pareille peut lâcher après 2 années de fonctionnement mais apparemment il y en a pas mal en vente sur ebay, donc ça doit arriver relativement souvent.

La pièce est commandée. (fournisseur chinois)
3 semaines plus tard, pièce reçu.
10 minutes plus tard, ça fonctionne.

Le boiter plastique a été un peu dur à refermer. je m’en suis sorti avec un peu de colle car une partie de clips en plastique avaient été cassé au moment de l’ouverture.
Cet écran est reparti pour quelques temps.

Generateur de tension negative

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Nov 162009
 

Pour creer une tension negative (disons au hasard pour un ampli-op) il est possible d’utiliser une petite pompe de charges toute bete avec un NE555

negvoltgen

On pourra employer les composants suivants :

D1 = D2 = 1N4148
R1 = R2 = 10K ohm
C1 = 470pF
C2 = 100nF
C4 = 100µF

Attention, même à vide, il y a une petite perte due au circuit NE555 et aux tensions de seuil des deux diodes.

Les courants de sortie sont très faibles, (moins de 20mA) mais c’est suifisant pour la majortié des AOP si on souhaite travailler avec des tensions positives.

La norme MIDI

 Trucs et astuces techniques  Commentaires fermés sur La norme MIDI
Oct 242009
 

Toutes les infos ici présentes proviennent de ce site http://ogloton.free.fr/midi/format_donnees.html

Physiquement, une interface MIDI est un module intégré à un appareil et communiquant avec l’extérieur par l’intermédiaire de trois connecteurs DIN à cinq broches :

Connecteur DIN Signal Description Broche 2 Broche 4 Broche 5
MIDI IN réception des informations NC Réception Retour
MIDI OUT émission des informations Masse Emission Retour
MIDI THRU recopie de l’entrée Masse Emission Retour

Caractéristiques d’une liaison MIDI :

liaison 2 fils + blindage : deux conducteurs sans liaison avec la masse électrique et un blindage relié seulement du côté de l’appareil émetteur.

longueur maximale 15 m : de par le choix technique adopté, les signaux restent valides pour des courtes distances mais suffisante pour usage commun; une interface est nécessaire pour les longueurs plus importantes.

transmission unidirectionnelle : Les signaux vont de l’émetteur vers le récepteur. Une deuxième liaison permet le retour d’informations.

boucle de courant : pour un état bas un courant de 5mA circule entre les deux conducteurs actifs et devient nul pour un état haut

isolation galvanique par entrées opto-isolées : permet de fiabiliser les transmissions en restant totalement insensible aux différences de potentiels qui peuvent apparaître entre les masses des différents appareils sollicités.

Hardware_midi

Remarque :

Le signal d’entrée est présent sur la prise thrue après un délais de propagation causé par sa remise en forme, traversée de l’opto-coupleur et du double inverseur. Le dernier appareil aura le cumul de la totalité des délais de transmission avant de pouvoir traiter à son tour l’information. Une arborescence en étoile à l’aide d’une MIDI TRUE BOX évite des chaînes trop importantes et permet d’élaborer un réseau complexe.

Les messages MIDI sont transcrites sous la forme de chaînes d’octets de longueur variables et sont transmises sur un bus série asynchrone.

10 bits pour acheminer un octet : 1 bit de start, 8 bits de données, 1 bit de stop.
Les deux bits start/stop sont utilisés lors de la transmission pour synchronisation des transmissions mais n’interviennent pas sur le contenu des informations.

vitesse 31250 bauds maxi : +/- 1%, 1 bit a une durée de 32us et 1 octet de 320us.

octet_midi

Un octet de statut est caractérisé par son premier bit qui doit être positionné à 1, contrairement au premier bit d’un octet de donnée qui sera à 0. Il reste 7 bits significatif par octet pour coder une valeur qui dans ce cas pourra avoir 27 = 127 valeurs. L’association de deux octets de données sera utilisée pour le codage d’un nombre allant jusque à 214 = 16 129.

De nombreux messages MIDI sont composés d’un octet de statut chargé de définir le type de message et un numéro de canal, suivi de deux octets de données. Nous verrons plus loin que d’autres expressions sont utilisées pour le codage de messages contenant des informations élaborées.

Le message de statut utilise 3 bits pour le codage des différents types de messages, soi huit catégorie de messages et 4 bits pour l’affectation des 16 canaux.

format_donnees_midi

Le premier octet d’un message est celui de statut, il se présente sous la forme : 1sss nnnn (avec sss type de message et nnnn n° de canal). Il est suivi de deux octets de données ayants 7 bits significatifs : 0xxx xxx. Un message sera de la forme : (octet statut) + (octet données 1) + (octet données 2) …

Lorsque l’octet de statut est commun à plusieurs notes successives, on ne transmet que le statut de la première, note suivi des données des notes suivantes. Ce procédé visant à réduire le flot d’informations reconnaît une note avec une vélocité 0 pour remplacer un message note off. Aussi les messages temps réels présentés plus loin sont compatibles avec ce processus contrairement aux messages de système exclusifs et système commun.

Les messages voix

nnnn pour n° de canal
0xxx xxxx = donnée sur 7 bits soit 127 valeurs possibles

Message Signaux Description
Note off (1000 nnnn) + Hauteur note (0xxx xxxx) + Vélocité (0xxx xxxx) Fin d’une note avec dynamique pour sa disparition (40H par défaut si pas de capteur pour la vélocité)
Note on (1001 nnnn) + Hauteur note (0xxx xxxx) + Vélocité (0xxx xxxx) Début d’une note avec force d’appui ou vitesse d’enclenchement (40H par défaut si pas de capteur pour la vélocité)
polyphonic after touch (1010 nnnn) + Hauteur note (0xxx xxxx) + Valeur pression (0xxx xxxx) Variation de pression sur une touche, (le flux d’informations peut augmenter considérablement)
After touch (1101 nnnn) + Valeur (0xxx xxxx) Variation de pression sur l’ensemble du clavier, affecte tout le canal
Pitch bend (1110 nnnn) + Code (0000 0000) + Vitesse (0xxx xxxx) En 00 40 H position centrale
Program change (1100 nnnn) + Numéro (0xxx xxx) Affectation d’un instrument à un canal, selon banque chargée en contrôle change
Control change (1011 nnnn) + Numéro (0xxx xxxx) + Valeur (0xxx xxxx)  

Les messages control change

 

 

 

 

 

 

 

Affectation
Description
0 Sélection
de banque MSB
214
combinaisons

32
Sélection
de banque LSB
 —

1
Roue
de modulation
Effet
ou paramètre, 0=stop

33
Roue
de modulation
 —

2
Contrôleur
de souffle
Pour
instruments à vent 0=mini

34
Contrôleur
de souffle
 —

4
Pédale
de pied continue
Effet
ou paramètre

36
Pédale
de pied continue
 —

5
Temps
de portamento
Vitesse
de glissement entre deux hauteur de notes 0=mini

37 
Temps
de portamento
 —

65
Portamento
on/off

84
Commande
de portamento
Au prochain
note-on, glissera de cette note à celle appuyée

6
Curseur
d’entrée de données
Valeur
d’un paramètre

38
Curseur
d’entrée de données
 —

96
Bouton
d’incrémentation de données 
Selon
paramètre en cours

97
Bouton
de décrémentation de données 
 —

98
Paramètre
non référencé LSB
N° de
paramètre propre à chaque fabricant

99
Paramètre
non référencé MSB
 —

100
Paramètre
référencé LSB
N° de
paramètre standard

101
Paramètre
référencé MSB
 —

7
Volume Affecté
à un canal

39
Volume  —

8
Balance Réglage
d’un son stéréo

40
 Balance 0=gauche 8192=centre
16383=droite

10 
Panoramique Spacialisation
d’un son mono

42
Panoramique  0=gauche 8192=centre
16383=droite

11
Contrôleur
d’expression
Proportion
du volume canal en tps réel 0=coupé

43
Expression Facultatif

12
Contrôle
d’effet 1
Valeur
affectée à un effet

44
Contrôle
d’effet 1
 —

13
Contrôle
d’effet 2
Idem

45
Contrôle
d’effet 2
 —

16 à 19
Réglage
continu général 1 à 4
128
valeurs réglables

64
Pédale
de maintient on/off
64à127=enclenché,
maintien notes en cours

69
Pédale
de maintient 2 on/off
64à127=enclenché,
prolonge notes en cours

66
Pédale
de soutient on/off
64à127=enclenché,
maintien notes appuyées

67
Pédale
d’étouffement
64à127=enclenché,
étouffe les notes

68
Pédale
de légato on/off
Supprime
l’attaque des notes

70
Contrôle
de son 1
Valeur
affectée à un paramètre

71
Contrôle
de son 2 (timbre)
0=mini
contrôle VCF / variation

72
Contrôle
de son 3 (temps de relâchement)
0=mini
contrôle VCA fin enveloppe

73
Contrôle
de son 4 (temps d’attaque)
0=mini
contrôle VCA début enveloppe

74
Contrôle
de son 5 (brillance)
0=mini
contrôle fréquence VCF

75 à 79
Contrôle
de son 6 à 10
Valeur
affectée à un paramètre

80 à 83
Interrupteur
générale 1 à 4
64à127=enclenché

91
Niveau
d’effet
128
valeurs

92
Niveau
de trémolo
 —

93
Niveau
de chorus
 —

94
Niveau
de vibrato
 —

95
Niveau
de phaser
 —

120
Extinction
des sons
Arrêt
immédiat, données non significatives

121
Arrêt
des contrôleurs
Initialisation
sur canal concerné

122
Sélection
du mode local
64à127=enclenché,
dissocie clavier de son générateur de sons

123
Extinction
des notes
Coupe
messages midi entrants, données non significatives

124
Mode
omni off
Inhibe
le mode omni

125
Mode
omni on
Récepteur
affecté à tous les canaux

126
Mode
monophonique
Un seule
note à la fois, priorité aux aiguës

127
Mode
polyphonique
Possibilité
de jouer plusieurs notes simultanément

 
   

3
 Non
défini
 

9
 —  

 14-15
 —  

 20 à 31
 —  

 85 à 90
 —  

102 à 119
 —