De ce que j’ai pu lire sur le net, la mesure de puissance chez le particulier (avec compteur electronique) est :
Mesure de la puissance ACTIVE. (La puissance électrique réellement consommée en Watts que l’on note P)
La puissance active correspond à la puissance moyenne consommée sur une période de temps.
D’un point de vue mathématique, c’est l’intégrale du produit UI.
C’est cette puissance qui est facturée aux particuliers (tarif BLEU)
Mesure de la puissance APPARENTE ( Cette grandeur notée S n’a pas vraiment de sens physique mais c’est celle qui est facturée )
C’est le produit des tensions et intensités efficaces.
SI les intensités et tensions sont sinusoidales et en phase, alors la puissance apparente est égale à la puissance apparente.
Si il y a dephasage ou distortion harmonique, entre l’intensité et la tension, la puissance apparente est supérieure à la puissance active.
(c’est là qu’intervient le fameux cos(phi) aussi appelé facteur de puissance et ou l’angle phi est le dephasage)
Bien que l’on ne consomme réellement que la puissance active (celle qui est facturée), c’est la puissance apparente qui est facturéeLa puissance reactive due au dephasage entre I et U génère plus de pertes par effet joule dans le réseau de distribution et conduit donc à un gaspillage de l’energie produite en amont. Le cout energetique (pas le cout sur facture) de votre consommation est donc bien la puissance apparente.
Il est donc important qu’une installation présente un facteur de puissance pas trop mauvais. Premièrement c’est bon pour la planète, mais surtout si votre installation electrique est de forte puissance et assez étendue, cela vous évitera d’augmenter inutilement les sections de conducteurs, des fusibles et limitera l’échauffement des cables.
Remarque concernant la methode de mesure la puissance apparente.
Pour calculer la puissance apparente, le compteur mesure la tension efficace et l’intensité efficace.
normalement on calcule ces valeurs par le methode RMS (Root Mean Square) c’est à dire la racine carrée de la moyenne du carré de la valeur calculée sur une période.
Cependant, c’est assez compliqué a faire dans un multimètre alors on fait une simplification et on considère que ces grandeurs, dephasées ou non, sont sinusoidales. Cela simplifie l’equation.
Le problème est que dans le cas ou le courant n’est pas sinusoidal parce qu’il y a de la distortion harmonique, (par exemple pour les alimentations a decoupage qui ont tendence à consommer sur la crete) Cette formule donne une version très surévaluée de la puissance.
Dernier point
Il se peut que certains appareils compensent leurs dephasage. Exemple
Materiel informatique : 360W – 530VA
Tubes fluorescents 400W – 510 VA
Total : 760 W – 820 VA (et non 1040 VA comme on pourrait croire)
On remarquera que les puissances réactives peuvent parfois partiellement s’annuler, si 2 appareils ont des comportements opposés.
Les échelles mesurées ici sont faibles car à la taille d’un appartement, cependant pour des installations plus lourdes, comme ar exemple pour 3kW de matériel informatique, il est nécessaire de prévoir une installation (dont l’onduleur) pour un équivalent de 5kW car cette puissance apparente qui devra effectivement être transmise.
Remarque : un PC éteint consomme très peu de puissance active (moins de 10W) . Cependant L’alimentation maintient sa banque de condensateurs chargés et consomme donc sur le haut de la crete. Au niveau du compteur, ca fait une intensité apparente non négligeable (50 à 150W selon les cas)